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À propos

Boulay de Canon photographies

Hello, moi c’est Cassandra

Je suis née un jour d’automne en 1992. Une saison que j’affectionne particulièrement. Les feuilles rouillées, le soleil qui s’apaise, la brume matinale… Un festival de couleurs, celles que j’aime.

Je suis une nostalgique du temps qui passe, une grande sensible à la larme facile, empathique et pleine d’humour ( oui, quand je suis à l’aise, je sais être un véritable clown, mes proches vous le diront ). Originaire d’Orléans, je me suis installée sur Reims afin de suivre une formation d’éducatrice spécialisée et depuis, j’y suis restée.

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Diplômée, amoureuse et presque épanouie : la photographie comme passion « à côté » ne suffisait plus. Je souhaitais qu’elle occupe encore plus de place dans ma vie.

En 2018, j’ai donc décidé de créer ma petite entreprise « Boulay-de-Canon photographies » ( C’est un jeu de mots composé de mon nom de famille et de la marque de mon appareil photo. Trouvé durant mes années lycée lors d’une récrée, connue sous ce nom depuis, j’ai décidé de le garder ).

Désireuse de conserver un pied dans l’éducation, j’ai cumulé pendant quelques années ces deux métiers.

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En 2021, j’ai décidé d’être photographe professionnelle, témoin de souvenirs en images à Reims, à temps plein.

Chaque année, ce sont 15 à 20 mariages réalisés et plus d’une cinquantaine de séances photos de familles photographiées.

Photos : Madame B. Photographie

Quelques Faits sur moi

J’ai photographié un mariage qui est apparu dans l’émission « 4 mariages pour une lune de miel ».

J’ai été déléguée de classe pas moins de 8 fois même pendant mes études supérieures tout en faisant partie du « fond de la classe ».

Je suis une fille dite de « basse-saison » , je ne suis pas une grande fan de la chaleur… je préfère les températures et la douce lumière d’automne-hiver.

Quand j’étais petite, j’ai mangé une de mes croûtes de genou, pensant que c’était un frostie’s ( le tigre est en toi ! )

Quelques mots en vrac

Les concombres à la vinaigrette de mes grands-parents / le funk / les pique-niques / le thé à la menthe / les vieux objets / ma fratrie / les voyages / les sourires / le vert sapin / la super nintendo / la décoration intérieure / les dessins animés de mon enfance / les vinyles / Björk / les lettres manuscrites.

Pourquoi la Photographie ?

On m’a souvent posé la question « Pourquoi la photographie » ? Naturellement, j’ai toujours répondu « pour me souvenir ».

J’ai un profond besoin de me rappeler de ce qui a marqué ma vie. Garder une trace de ce qui a été, a beaucoup d’importance pour moi.

Depuis toute jeune, ma mamie m’a transmis la passion du souvenir. Elle prenait des photos de moments de vie très régulièrement et une fois développées, elle les classait soigneusement, toujours accompagnées de la date et d’une petite légende. Mais, avant d’avoir un appareil photo pour m’aider à conserver mes souvenirs, j’avais le dessin et l’écriture.

Petite, je dessinais beaucoup, je me souviens une fois lors de vacances à la montagne avec mon papa, j’avais dessiné l’appartement de location pour me rappeler entre autre de ce séjour. On avait une vue sur la piscine et les montagnes. C’était si beau. J’avais un petit carnet et quotidiennement, j’y déposais quelques mots, je récupérais également les prospectus des activités faites que je collais.

Je me souviens aussi, lors du premier déménagement vécu, j’avais déchiré un bout du papier peint de notre salle de bain pour l’avoir en souvenir et j’avais été refaire le tour de notre logement, une dernière fois… pour visualiser et mémoriser, c’était limite vital.

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Durant mon adolescence, j’ai également tenu pas moins de 3 journaux intimes où presque chaque journée était racontée puis je m’étais faite des boites à souvenirs : des lettres de copines, des cadeaux de vacances, des petits mots chiffonnés écrits en classe…

Et un jour, tout est parti en fumée. Notre maison familiale a brûlé. Il ne nous restait presque plus rien et le stockage cloud, ça n’existait pas. Je pense que ça a renforcé encore + le besoin de souvenirs…

Ce n’était que matériel mais les souvenirs n’étaient plus que dans notre mémoire.

Ce qui importait, c’est que nous étions sains et saufs tous les 6 et que notre chien aussi. Ce soir du 12 décembre 2010, notre chien n’avait pas voulu rentrer à la maison et il a bien fait.
J’ai décidé depuis ce jour que toute ma vie ou presque serait photographiée.

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